AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

Partagez
 


 I wish that you needed me (noa)
under his eye

 :: Aberdeen :: Quartier Rouge :: Centre Médical

Invité
may the lord open

avatar


I wish that you needed me (noa) Empty

I wish that you needed me (noa)
par Auteur le Mer 21 Nov - 14:32

I wish that you needed me
Gardien Joyner & Noa
Depuis les tragiques événements qui avaient eu lieu quelques temps plus tôt, le Gardien était plus tourmenté que d’habitude, même s’il affichait comme toujours un sang-froid à toute épreuve. Pourtant, quelques infimes détails changeaient chez lui, depuis la cérémonie pour rendre hommage aux Servantes... mais ce n’était pas tant la cérémonie en elle-même, le véritable problème. D’abord, il y avait cette plaisanterie (d’un goût douteux, assurément) avec cette voix venue d’outre-tombe, une voix qui s’était révélée être seulement un enregistrement, diffusé avec l’appui d’un mégaphone. Une vaste mascarade donc, mais William n’était pas dupe, ce n’était que le début car quelqu’un était décidé à leur faire peur, à révéler quelques noirs secrets, peut-être... et le Gardien en avait, des noirs secrets. Comme s’il craignait qu’on puisse lire dans ses pensées. Qu’on puisse entendre qu’il maudissait Gilead, sous couvert d’une obéissance absolue. Et il n’y avait pas que cela qui le tourmentait puisque le malaise de Noa durant la cérémonie l’inquiétait, il ignorait qu’elle était de santé fragile, que ses émotions puissent avoir une telle importance. Et cela remettait tout en question, autant parce qu’il ressentait encore plus ce besoin de la protéger, de lui épargner le moindre tracas, que parce qu’il craignait que ses émotions ne la trahissent à nouveau. Qu’elle attire trop l’attention, quand lui aurait voulu disparaître.

Mais pour l’heure, il avait d’autres préoccupations en tête. Il marchait aux côtés de la jeune femme et de temps en temps jetait un coup d’œil en sa direction, toujours un peu inquiet depuis son hospitalisation. Elle prenait l’air non loin de l’hôpital et lui était là pour l’accompagner, ce qui n’avait rien d’étonnant, autant car il était son époux que par son statut de Gardien. La famille Stagger lui avait donné congé cet après-midi là pour lui permettre de prendre des nouvelles de son épouse et il ne pouvait qu’être reconnaissant face à tant de bonté. Et sincèrement, il l’était. D’autres auraient pu lui demander de continuer de servir la famille, car il y avait toujours quelqu’un à accompagner, à protéger, mais il y avait d’autres Gardiens et aujourd’hui, il avait quartier libre. « Je crois qu’il va pleuvoir » dit-il enfin en levant les yeux vers le ciel, pour rompre le silence qui commençait à devenir pesant. Ses sentiments à l’égard de la jeune femme étaient toujours flous, mais ce qui était certain, c’était qu’il éprouvait pour elle une affection sincère. « Comment te sens-tu ? Si tu te sens fatiguée, nous pouvons rentrer » et avec le froid ambiant, il ne faudrait pas qu’elle tombe malade en plus de ça. William n’était pas certain de savoir ce qui arrivait réellement à la jeune femme, il n’était même pas certain non plus que Noa lui en parlerait s’il y avait un problème, elle ne voudrait pas l’inquiéter.  
octobre 2018
⇜ code by bat'phanie ⇝
Revenir en haut Aller en bas

Noa Joyner
may the lord open

Noa Joyner

( pseudo ) : ODAYA OCHAVEN. ou Flo.
( célébrité ) : Rosie Tupper
( multicomptes ) : Je ne cèderai pas à cette tentation. Enfin j'espère !
( arrivée à Aberdeen ) : 29/08/2018
( messages ) : 1122
( tickets ) : 1998
( patronyme ) : Noa Rose. Prénom donné par ses parents, non de son père. Désormais, elle est Joyner, femme d'un Gardien. Un nom qui l'identifie, mais qui n'est rien pour autant.
( âge du personnage ) : 25 ans. Quelques années au compteur, quelques années passée à vivre à Aberdeen, dans une paix et un confort inégalable.
( emploi ) : Aucun. Elle est l'épouse d'un gardien, c'est suffisant.
( localisation ) : A l'Eglise, chez son mari, le Gardien Joyner. Celui qui fait de sa vie un véritable paradis, jour après jour. Elle ne le remercia jamais autant pour la chance qu'il lui donne au quotidien.

I wish that you needed me (noa) Empty

I wish that you needed me (noa)
par Auteur le Ven 23 Nov - 8:39

balade à l'hôpital


Voilà désormais quelques jours qu’elle était à l’hôpital. Rien de grave, juste un choc émotionnel que la jeune femme n’avait, jusqu’à présent, jamais ressenti. Sa vie avait toujours été paisible, calme, loin de l’agitation propre à la vie des hautes sphères. Elle, dans sa petite maison, avec un père simplement fermier et l’amour de ses parents, elle n’avait jusqu’alors jamais été confrontée à la méchanceté, et surtout à une telle peur. C’était simplement un choc émotionnel. Oui, simplement. Bien sûr, c’était surprenant et la physiologie de la jeune femme, petite et fine, n’arrangeait rien. Il avait été ainsi décidé qu’elle retournerait sous peu à son domicile, le temps qu’ils procèdent à quelques dernières vérifications. Elle se savait donc en bonne santé, mais savait aussi que sa perte de conscience avait inquiété les gens autour d’elle. Qu’il s’agisse de Claire, de la famille Stagger, de ses parents – extrêmement inquiets – ou encore de son mari. C’était d’ailleurs à côté de lui, aujourd’hui, qu’elle se baladait dans le parc de l’hôpital.
Sa présence était rassurante, chaleureuse. Noa n’était pas du genre à exprimer ses sentiments, sans doute du fait de son éducation, mais elle ne pouvait nier l’effet qu’il avait sur elle. Avec lui à ses côtés, elle se sentait bien, calme et sereine. Confiante, elle savait qu’il ne lui ferait jamais de mal et agirait pour son bien-être. Qu’il ferait au mieux. De toute façon, en tant que Gardien de la Foi, elle savait aussi qu’il ne pouvait pas faire autrement, là était l’essence même de son métier.
En tout cas, au bout d’un an de vie commune, elle commençait à se sentir plus proche de lui. Une situation qui ne l’inquiétait guère, elle savait que ses parents – bien que non démonstratifs, étaient très proches d’eux, du fait des années passées à vivre ensemble. C’était donc, à ses yeux, la preuve que leur union était bénéfique. La preuve que cette union fonctionnait. Peut-être même, qui sait, la venue d’un enfant prochain.

Pour le moment, la discussion n’était pas à ce niveau-là, surtout parce qu’ils avaient d’autre chose à penser. Sans le vouloir, Noa se remémorait ce qu’il s’était passé à la cérémonie. L’angoisse et la peur qu’elle avait ressentie à ce moment-là ne la quittait jamais vraiment. Elle ne sentait pas en danger dans la ville, mais elle ne pouvait nier l’effet négatif que cette « blague » avait eu sur son moral. Si tant est que cela pouvait être considéré comme une blague. Elle ne comprenait pas qui avait pu avoir une idée aussi stupide et, pire, la trouver drôle. Ainsi, pour elle, c’en était pas une. Surtout quand elle la conduisait directement à l’hôpital. « On dirait bien oui. » Répondit Noa à la phrase de son mari. Le temps n’était pas le plus clément, comme si, Dieu lui-même, n’avait pas été content de ce qu’il s’était passé. Comme si lui, aussi, trouvait cette situation navrante et l’exprimait par la météo. « La saison avance apparemment. » Ajouta-t-elle. Aberdeen avait, en effet, pris ses couleurs d’automne. Une situation qui lui plaisait bien, puisqu’il s’agissait de sa saison préférée. L’hiver, par la suite, était toujours froid. Glacial même selon certaines périodes. Le vent venant de la Baie ne l’aidant en rien à apprécier cette période de l’année. Elle n’avait donc pas hâte de s’emmitoufler dans une couche de pulls et d’écharpe, surtout elle, grande frileuse qu’elle était. « Ça va merci. » Elle prit une grande inspiration. « Je préfère rester dehors. » Joues légèrement rougies, elle poursuivit. « Je ne suis pas très à l’aise à l’hôpital… C’est… Enfin. » elle haussa les épaules. « Je n’aime pas l’ambiance qu’il y a. » Sans doute parce qu’il n’y avait dans ces locaux que des personnes malades, parfois même mortes. Cette ambiance lui donnait la chair de poule. Elle préférait, et de très loin, être dans leur petite maisonnée, à pouvoir s’occuper pleinement du logis. Une situation qui lui convenait parfaitement, une habitude et une routine de vie dont elle ne voulait pas se séparer. « Et toi, comment vas-tu ? » Lui demanda-t-elle. Après tout, lui aussi avait pu être retourné par les derniers événements, bien qu’elle s’en doutait, il était habitué à ce genre de choses. Sans doute même à voir bien pire.
Revenir en haut Aller en bas
https://praisedbe.forumactif.com/t37-douce-enfant-que-deviens-tu-noa

Invité
may the lord open

avatar


I wish that you needed me (noa) Empty

I wish that you needed me (noa)
par Auteur le Dim 25 Nov - 12:35

I wish that you needed me
Gardien Joyner & Noa
Malgré l’angoisse qui enserrait son cœur, le Gardien Joyner était heureux de pouvoir passer un peu de temps avec Noa, c’était devenu rare ces derniers jours, depuis son hospitalisation. Elle n’était pas rentrée chez eux depuis quelques jours et lui était débordé par les tâches qui lui incombaient et faire faux bond aux Stagger n’était même pas envisageable, alors il avait dû travailler tout le temps, jusqu’à aujourd’hui. Et même s’ils ne disposaient pas beaucoup de temps avant qu’il ne doive retourner à la demeure Stagger, et voir Noa rentrer au centre médical, il comptait bien en profiter le plus possible. Ils commencèrent par échanger des banalités puis par parler de la météo, l’un des sujets phares de William puisqu’il n’était absolument pas dangereux, il ne risquait pas de les mettre en danger d’une quelconque façon, alors il s’en réjouissait. Puis elle lui assura qu’elle allait bien, mais qu’elle préférait rester dehors car elle n’était pas très à l’aise à l’hôpital. « Je comprends, oui. Je n’ai jamais été hospitalisé ici, loué soit-il, mais pour avoir arpenté les couloirs à plusieurs reprises... je partage ton sentiment » approuva-t-il. Il y avait entre ces murs une odeur étrange, inqualifiable, une odeur de mort peut-être. Plus encore qu’ailleurs. « Sais-tu combien de temps tu devras encore rester ici ? T’a-t-on dit quelque chose ? » lui, il n’était pas encore au courant, en tout cas. Il avait d’abord voulu voir Noa pour prendre de ses nouvelles avant tout, mais il se promit en repartant de trouver quelqu’un qui saurait le renseigner, si Noa ne disposait pas de davantage d’informations.

La jeune femme lui demanda ensuite comment lui allait, toujours avec la bienveillance qui la caractérisait, et William répondit d’abord par un haussement d’épaule. En comparaison, il allait merveilleusement bien, par-rapport à Noa qui était hospitalisée depuis plusieurs jours et qui devait survivre au centre médical. Et il n’était pas du genre à se plaindre, à parler de ses faiblesses, c’était peut-être l’un de ses défauts, mais il ne se confiait pas facilement et préférait encore arborer un masque. « Je vais bien, comme toujours » assura-t-il en ponctuant sa tirade d’un mince sourire. Il ne voulait pas qu’elle s’inquiète pour lui, elle avait déjà suffisamment à faire avec elle-même pour en rajouter ! Mais il aurait pu lui dire qu’il peinait à trouver le sommeil depuis ce qui était arrivé, qu’il n’aurait pas supporté qu’il lui arrive quelque chose de grave, car au fil des mois, malgré tout, elle était devenue sa principale alliée dans cette vie parfois difficile à supporter. Elle l’aidait à porter ce fardeau, l’aidait à se lever chaque matin, et grâce à elle, il retrouvait toujours le sourire. Mais pudique, méfiant, il ne put lui dire tout cela, malgré toute sa volonté. « Mais notre maison me paraît bien vide, sans ta présence. Rentrer le soir et n’avoir personne avec qui échanger, aucun visage à croiser... c’est parfois un peu triste » reconnut-il néanmoins. Il aurait voulu saisir sa main pour y déposer un baiser délicat, mais il n’osait toujours pas – pas en public. « Alors j’espère que tu rentreras vite » et qu’ils pourraient reprendre le cours de leur vie, comme avant.  

octobre 2018
⇜ code by bat'phanie ⇝
Revenir en haut Aller en bas

Noa Joyner
may the lord open

Noa Joyner

( pseudo ) : ODAYA OCHAVEN. ou Flo.
( célébrité ) : Rosie Tupper
( multicomptes ) : Je ne cèderai pas à cette tentation. Enfin j'espère !
( arrivée à Aberdeen ) : 29/08/2018
( messages ) : 1122
( tickets ) : 1998
( patronyme ) : Noa Rose. Prénom donné par ses parents, non de son père. Désormais, elle est Joyner, femme d'un Gardien. Un nom qui l'identifie, mais qui n'est rien pour autant.
( âge du personnage ) : 25 ans. Quelques années au compteur, quelques années passée à vivre à Aberdeen, dans une paix et un confort inégalable.
( emploi ) : Aucun. Elle est l'épouse d'un gardien, c'est suffisant.
( localisation ) : A l'Eglise, chez son mari, le Gardien Joyner. Celui qui fait de sa vie un véritable paradis, jour après jour. Elle ne le remercia jamais autant pour la chance qu'il lui donne au quotidien.

I wish that you needed me (noa) Empty

I wish that you needed me (noa)
par Auteur le Mar 27 Nov - 9:02

balade à l'hôpital


Passer quelques jours à l’hôpital n’était, en rien, une habitude pour Noa. Elle n’avait, jusqu’alors, jamais eu besoin de soin. Oh, bien sûr, il lui était arrivé – plus jeune – de croiser le docteur, afin de soigner un rhume ou un petit mal de ventre, mais rien de bien plus compliqué. Rien ne nécessitant de se trouver au Centre Médical. Une situation qu’elle n’avait pas appréciée, pire qui l’avait mise dans un embarras certain. N’avait-elle pas provoqué l’inquiétude de ses pairs ? N’avait-elle pas fait preuve d’un certain manque de courage ? Aurait-elle du se comporter autrement ? Aurait-elle du faire preuve d’une certaine tenue ? Est-ce qu’elle se devait de se comporter différemment ? Si oui, comment faire pour lutter contre ce mal qui s’était emparé de son cœur ? Comment faire pour ne pas tomber dans les pommes quand tout l’y conduisait ? Etait-elle réellement coupable derrière ce mal ? C’était une question à laquelle Noa n’avait, strictement, aucune réponse. Elle ne savait pas comment réagir, elle ne savait pas quoi dire, elle ne savait pas si elle devait corriger quoique ce soit et, sans même oser le dire, cette situation l’angoissait. Culpabilisant d’avoir inquiété tout le monde, elle culpabilisait d’avance à l’idée de ne pas pouvoir contrôler ce fléau, de ne pas pouvoir être à la hauteur de son époux, de sa famille, ou des Stagger. Peut être, oui peut être, que c’était un comportement un peu bête, ou péjoratif, mais elle n’arrivait pas à voir les choses autrement. Oh, elle avait bien essayé, mais rien à faire, la jeune femme ne cessait de voir le mal dans ce qu’elle avait fait. Et le pire, c’est qu’elle ne voyait aucune façon d’y remédier.

Les quelques moments qu’elle passait avec ses proches lui faisaient le plus grand bien. Qu’il s’agisse de la présence réconfortante de Claire, de celles de ses parents ou comme dans le cas présent, de celle de son époux ; tous lui procuraient une sensation de bien-être. Une sensation qu’elle appréciait énormément et dont elle profitait allègrement. Bien sûr, elle savait qu’ils étaient ainsi naturellement et qu’aucun d’entre eux ne forçaient leurs sentiments, rendant le tout plus vivant, plus présent, plus rassurant pour la jeune femme. Un instant, à son réveil, elle avait craint avoir fait une grave bêtise et avoir été punie. Après tout, n’était-ce pas au Centre que l’on envoyait les femmes qui ne respectaient pas l’Ordre établi ? Et puis, rapidement, ses souvenirs lui étaient revenus. Rien de grave. Ainsi, elle avait pu se remettre doucement et profiter de ses proches. Sans culpabilisation. Enfin, avec moins de culpabilisation. « C’est un endroit très triste. » Ajouta-t-elle. Cette dernière n’avait, jamais, été confrontée à la mort ou à la maladie jusqu’alors, vivant dans une bulle sécuritaire auprès de sa famille et de la communauté, qui prenaient soin de cacher aux yeux des jeunes femmes d’Aberdeen, ce qu’il pouvait arriver, ce qu’il pouvait se passer, quand tout finissait par tourner mal. Ainsi, son ignorance et sa naïveté, bien que nées de son éducation, étaient renforcées par les œillères qu’on lui mettait sur le visage. « Je crois que je vais partir d’ici demain, ou après-demain. » Cela ne faisait pas une semaine qu’elle avait été hospitalisée et, à écouter les médecins, elle ne resterait pas très longtemps. « Je ne suis pas sûre d’avoir tout compris, mais ils ont dit qu’ils s’assuraient qu’il n’y avait rien de grave et après, je pourrai rentrer. » Peut être qu’il ferait mieux de leur poser la question directement, après tout, elle n’était peut être pas en capacité de tout comprendre. Ce n’était pas grave, c’était ainsi que le monde était fait, mais elle ne voulait pas induire en erreur son époux. Ca pouvait avoir des conséquences désastreuses qu’elle préférait, et de loin, éviter.

Marcher à ses côtés lui faisait le plus grand bien. Son regard se glissa sur la courbure du jeune homme, sans le lâcher. Regard discret, Noa profitait de son époux. Pas de façon lubrique, pas de cette façon déplacée que les hommes et les femmes d’antan pouvaient avoir, mais d’une façon qu’elle appréciait pour sa beauté. Une confiance absolue rayonnait de la jeune femme envers celui qui, à ses côtés, devenait un membre à part entière de la société. Elle appréciait de l’avoir à ses côtés et était, plus que ravie, de voir qu’elle ne le trouvait pas extrêmement séduisant, ou qu’elle ne décrivait pas les symptômes d’un désir lubrique à son égard. Il est vrai que Noa comprenait mieux ce que décrivait les Fils de Jacob et comprenait pourquoi une telle situation était saine, rassurante pour leur avenir et l’éducation des enfants. Comment pouvait-on se concentrer sur le reste de sa vie, de ses responsabilités, si l’on perdait son temps dans le comportement de l’autre ? Dans un désir si vibrant qu’il en occultait les responsabilités ?
Un léger sourire apparut sur son visage alors que William lui expliquait que la maison paraissait vide sans elle. « Je serai bientôt rentrée. » ajouta-t-elle, tentant de le rassurer, sans pour autant lui mentir. « Je comprends. C’est difficile aussi d’être seule à l’hôpital. Nos repas me manquent. » Elle ne voulait pas s’apitoyer sur son sort ou donner l’impression que son mal-être était moins important que le sien, mais elle souhaitait lui faire partager sa douleur, lui montrer que finalement, l’un comme l’autre, ressentait la même chose. « Je l’espère aussi. » Ajouta-t-elle. D’un petit rire, elle reprit la parole. « Et j’ai hâte de cuisiner à nouveau, la nourriture ici n’est pas très bonne. » elle gloussa, se cache alors les lèvres, afin que ce petit aveu ne reste qu’entre eux.
Revenir en haut Aller en bas
https://praisedbe.forumactif.com/t37-douce-enfant-que-deviens-tu-noa

Invité
may the lord open

avatar


I wish that you needed me (noa) Empty

I wish that you needed me (noa)
par Auteur le Mer 12 Déc - 10:52

I wish that you needed me
Gardien Joyner & Noa
Noa lui avoua que l’hôpital était un endroit très triste, ce que son époux ne pouvait que confirmer. Bien sûr, ce n’était pas le seul endroit à être triste à Aberdeen, bien au contraire, la ville toute entière l’était, le monde l’était également, du moins le monde qui survivait tant bien que mal au régime imposé par Gilead. Heureusement, il y avait encore des endroits qui étaient préservés de cette tristesse, leur petite maison par exemple, minuscule et pourtant, si chaleureuse, essentiellement grâce à Noa. Par sa présence et par tous les petits changements apportés au fil des mois, elle en avait fait une sorte de cocon, un cocon presque épargné par la morosité extérieure. Mais l’hôpital, c’était différent. « C’est vrai. Et rien ne pourra atténuer cet aspect-là de l’hôpital, j’imagine, ni les fleurs, ni de nouvelles décorations, ni... Je ne sais pas. Non, c’est idiot de penser que des décorations peuvent changer les choses. On ne vient pas à l’hôpital par gaieté de cœur » on y venait car on souffrait, car on était malade, on y venait aussi parfois pour mourir et William détestait cette idée. Il avait été relativement épargné dans sa jeunesse, mais il ne l’était plus aujourd’hui. Il avait déjà vu des morts, il avait vu des cadavres pendus car leurs pensées ou leur métier allaient à l’encontre des principes de Gilead. Il avait vu des femmes et des hommes mutilés, il avait vu des armes pointées sur des innocents... une telle violence n’aurait même pas été envisageable pour lui, autrefois.

Toutefois, il sortit de ses pensées et son regard s’éclaira quand Noa lui annonça qu’elle sortirait sûrement demain ou après-demain. « C’est une excellente nouvelle ! » s’enthousiasma-t-il, peut-être avec un peu trop d’emportement qu’il n’en faudrait, mais il était sincèrement heureux par cette nouvelle. « Je prie pour qu’il n’y ait rien de grave. Que cette faiblesse ne soit que passagère » il souhaitait retrouver le calme d’antan, retrouver la Noa qu’il connaissait, sa plus proche alliée dans ce monde, quand bien même elle l’ignorait. Il ne lui faisait pas encore entièrement confiance, mais elle était celle qui pourrait peut-être un jour devenir sa confidente, la perdre serait un coup terrible pour lui. Il s’arrangerait pour demander à un médecin, peut-être ce dernier se confierait-il davantage à lui plutôt qu’à elle, puisque selon la pensée de beaucoup, elle n’était qu’une femme, après tout. « Reçois-tu beaucoup de visites, malgré tout ? As-tu pu échanger avec d’autres... patients ? » demanda-t-il en apprenant qu’elle était seule ici. Il ignorait si les conversations entre patients de l’hôpital étaient possibles, n’en ayant jamais intercepté, mais ce devait être doublement difficile à vivre sans cela. Et lui ne pouvait se permettre de lui rendre trop souvent visite, il avait son travail à accomplir, et il tenait à le faire correctement malgré ça. Il sourit quand Noa avoua que ce qui lui manquait le plus, c’était leurs repas. Repas qu’elle-même préparait, puisque ce n’était pas la place du Gardien, mais il ne le dit pas. Son dévouement envers lui et le système était total et s’il en était un peu effrayant par moments, ça en devenait presque rassurant. William se raccrochait à cela pour survivre, jour après jour, et il tentait de l’imiter. Se fondre dans la masse, pour mieux échapper aux Yeux. Il rit à son tour devant l’aveu de Noa et, penchant la tête sur le côté, murmura « Je te promets que ceci restera entre nous » avant de rire un peu plus franchement. Cela lui arrivait si rarement, de rire, et pourtant cela faisait tant de bien.

octobre 2018
⇜ code by bat'phanie ⇝
Revenir en haut Aller en bas

Noa Joyner
may the lord open

Noa Joyner

( pseudo ) : ODAYA OCHAVEN. ou Flo.
( célébrité ) : Rosie Tupper
( multicomptes ) : Je ne cèderai pas à cette tentation. Enfin j'espère !
( arrivée à Aberdeen ) : 29/08/2018
( messages ) : 1122
( tickets ) : 1998
( patronyme ) : Noa Rose. Prénom donné par ses parents, non de son père. Désormais, elle est Joyner, femme d'un Gardien. Un nom qui l'identifie, mais qui n'est rien pour autant.
( âge du personnage ) : 25 ans. Quelques années au compteur, quelques années passée à vivre à Aberdeen, dans une paix et un confort inégalable.
( emploi ) : Aucun. Elle est l'épouse d'un gardien, c'est suffisant.
( localisation ) : A l'Eglise, chez son mari, le Gardien Joyner. Celui qui fait de sa vie un véritable paradis, jour après jour. Elle ne le remercia jamais autant pour la chance qu'il lui donne au quotidien.

I wish that you needed me (noa) Empty

I wish that you needed me (noa)
par Auteur le Ven 4 Jan - 11:01

balade à l'hôpital


Noa n’avait jamais mis les pieds à l’hôpital, jusqu’à ce jour, jusqu’à ce moment où la peur avait pris le pas sur sa santé. Elle était tombée dans les pommes, inquiétant sa famille, son mari, ses proches, même la famille Stagger s’était inquiétée de son état de santé. Tout ça, pour finalement plus de peur que de mal. En tout cas, elle était bien contente que tout ceci rentre dans l’ordre, qu’elle soit de nouveau en bonne santé, qu’elle puisse bientôt retourner chez eux. Leur petite maisonnée leur manquait. « Je ne pense pas non plus… » Elle soupira. « Je pense quand même qu’un peu de joie pourrait faire du bien dans cet établissement. » C’était peut être mieux que rien du tout. « Tu sais, les gens sont tellement tristes, ils souffrent … » Elle ne savait pas trop comment le décrire, comment l’expliquer, mais elle ne se sentait pas bien par rapport à tous ceux qui ne pourraient pas sortir. « Je suis vraiment très chanceuse de pouvoir rentrer chez nous, j’aimerai que ça soit le cas pour plus de patients. » C’était sincère, elle aurait voulu qu’ils soient plus nombreux à s’en sortir, plus nombreux à pouvoir rentrer chez eux, revoir leurs proches. Il y avait des gens qui mourraient dans cet endroit, une chose assez horrible, mais qui se devait d’arriver, un jour ou l’autre, elle le savait pertinemment. « J’aimerai leur apporter un peu de joie. » Laissa alors entendre la jeune femme. Noa ne l’expliquait pas vraiment, mais elle voulait aider. « Est-ce que tu penses que je pourrais aider les soignants ? » Ses rouges rougirent sous les mots qui éaient sortis de sa bouche, ils pouvaient laisser entendre qu’elle voulait avoir un savoir, ce n’était pas du tout ce qu’elle voulait faire entendre. « Je veux dire, apporter un peu de soutien et de joie aux malades. » C’était ça qui lui importait. « Peut être que parler à quelqu’un pourrait les aider… » Ce n’était qu’une supposition, elle ne savait pas si c’était autorisé, mais son mari pourrait sans doute l’aiguiller à ce sujet.

« Je suis d’accord. » Confirma-t-elle, un sourire chaleureux sur son visage. Elle était bien contente de pouvoir rentrer. « Je prie aussi. » Elle était surprise de ses émotions… D’une certaine façon, ça lui faisait quelque chose de voir qu’il s’inquiétait pour elle, sans pour autant parler d’amour – sans même que Noa puisse savoir ce que c’est – elle appréciait de voir qu’il se souciait d’elle, qu’il s’inquiétait pour sa santé. C’était étrange, nouveau, elle ne savait trop quoi en penser, si ce n’est que c’était – sans doute un comportement normal pour un époux. « J’ai reçu quelques visites oui. » Est-ce que c’était beaucoup pour autant ? Elle n’en savait trop rien. Elle ne voulait pas se donner une importance qu’elle n’avait pas, faire croire des choses, ou prendre la grosse tête. Au contraire, elle préférait – souvent – revoir toute sa vie à la baisse. Une humilité qui lui avait été enseignée depuis son plus jeune âge. « La famille Stagger est venue me voir, ainsi que ma famille. » C’était les principales visites. « Il est rare que je passe un moment seule. » Ce qui était très plaisant, elle avait une chance inouïe, elle s’en rendait bien compte. « Pour les autres patients, j’ai pu échanger avec quelques uns oui… Malgré leur état de santé pour certains, je pense que ça leur a fait du bien. De voir quelqu’un, de parler avec une inconnue, ça peut aider parfois, non ? » Ce n’était pas forcément une vraie question, mais elle l’espérait en tout cas.

Puis finalement, son petit aveu sur les plats de l’hôpital sera leur petit secret. Les bras resserrés contre elle, face au petit vent qui venait de charrier leur corps, elle poursuivit son chemin aux côtés de son mari. L’air était doux, la journée était belle, c’était plaisant de le voir. C’était rassurant. Ca l’aidait, surtout qu’elle savait qu’elle allait bientôt rentrer.
Revenir en haut Aller en bas
https://praisedbe.forumactif.com/t37-douce-enfant-que-deviens-tu-noa

Invité
may the lord open

avatar


I wish that you needed me (noa) Empty

I wish that you needed me (noa)
par Auteur le Mar 8 Jan - 14:04

I wish that you needed me
Gardien Joyner & Noa
L’hôpital d’Aberdeen aurait certainement gagné à être un peu plus accueillant, mais le Gardien ne se faisait pas d’illusions. En fait, il devrait même se réjouir que la ville disposait d’un hôpital, car ce n’était pas le cas partout – un hôpital plutôt performant, d’ailleurs. Noa était bien tombée ici et plutôt que d’imaginer ce qui serait mieux, il devrait plutôt être heureux de ce qu’ils avaient déjà. Ce serait moins douloureux, en tout cas, que de se bercer de vaines illusions. « C’est une bonne idée, je trouve » confirma-t-il d’un air grave. « Et il s’agit seulement de les aider à guérir sur le plan moral, rien de plus, ça ne peut pas faire de mal, alors ça ne doit pas être interdit » en tout cas, William n’avait jamais entendu parler d’une quelconque loi allant dans ce sens. Et connaissant son épouse, elle n’avait sûrement pas comme idée de leur parler pour tenter une quelconque rébellion ou quoi que ce soit d’autre, bien au contraire ! Parfois, l’homme aurait voulu pouvoir lui parler de ses doutes et de ses envies d’ailleurs, de ses rêves de liberté, mais il s’abstenait, tant Noa paraissait pieuse et innocente. « Et les Stagger n’y verront pas non plus d’inconvénient, tant que tu ne passes pas tes journées à l’hôpital, j’imagine » rajouta-t-il en riant légèrement. Cela lui faisait tellement de bien de rire, alors que cela lui arrivait trop rarement.

Il s’enquit ensuite de savoir si elle ne se sentait pas trop seule, si elle avait pu recevoir quelques visites et sans surprise, elle expliqua que certains membres de la famille Stagger étaient passés, tout comme sa propre famille. Son cœur se serra en se rappelant que Noa avait encore ses parents, une famille. Lui-même n’avait plus aucune nouvelle des siens, de son frère et de sa sœur et de ses parents, il rêvait parfois d’eux et quand il était éveillé, se demandait où ils étaient, ce qu’ils faisaient, lui qui n’était pas croyant priait parfois qu’ils soient en lieu sûr. Lui, il pouvait bien être prisonnier ici, il pouvait bien souffrir, mais pas sa famille. Une ombre traversa son regard mais il espérait que Noa n’aurait rien remarqué. « Oui, ta famille... Tant mieux, dans ce cas » et maintenant, la seule famille qui lui restait, c’était Noa – et la famille Stagger pour qui il travaillait. Même si ce n’était pas le cas, elle était comme sa famille, dans le fond. « Oui, ça aide de se confier à quelqu’un qu’on ne connaît pas, parfois. On sait qu’on ne sera pas jugé de la même façon...  Ces patients ont de la chance de t’avoir, Noa » assura-t-elle avec un maigre sourire. Puis il releva la tête, parcourut le parc du regard. Pas l’ombre d’un garde, seuls quelques patients sillonnaient eux aussi le parc pour se dégourdir les jambes et prendre un peu l’air. Un peu plus et le Gardien Joyner croirait presque que tout était normal, mais il savait que les gardes n’étaient pas loin, que la surveillance demeurait vivace. « Par où veux-tu qu’on aille ? » demanda-t-il tandis qu’ils arrivaient à un croisement. Soit ils pouvaient rentrer peu à peu vers l’hôpital, soit s’en éloigner encore un peu plus.
 
octobre 2018
⇜ code by bat'phanie ⇝
Revenir en haut Aller en bas

Noa Joyner
may the lord open

Noa Joyner

( pseudo ) : ODAYA OCHAVEN. ou Flo.
( célébrité ) : Rosie Tupper
( multicomptes ) : Je ne cèderai pas à cette tentation. Enfin j'espère !
( arrivée à Aberdeen ) : 29/08/2018
( messages ) : 1122
( tickets ) : 1998
( patronyme ) : Noa Rose. Prénom donné par ses parents, non de son père. Désormais, elle est Joyner, femme d'un Gardien. Un nom qui l'identifie, mais qui n'est rien pour autant.
( âge du personnage ) : 25 ans. Quelques années au compteur, quelques années passée à vivre à Aberdeen, dans une paix et un confort inégalable.
( emploi ) : Aucun. Elle est l'épouse d'un gardien, c'est suffisant.
( localisation ) : A l'Eglise, chez son mari, le Gardien Joyner. Celui qui fait de sa vie un véritable paradis, jour après jour. Elle ne le remercia jamais autant pour la chance qu'il lui donne au quotidien.

I wish that you needed me (noa) Empty

I wish that you needed me (noa)
par Auteur le Dim 24 Fév - 10:07

balade à l'hôpital


Un léger sourire sur les lèvres, un rouge qui monte à ses joues, Noa est ravie. Ravie de voir que son idée est bonne, qu'un homme - son mari qui plus est - la valide. C'est plaisant à ressentir, plaisant à comprendre. Une sensation d'être utile, d'appartenir à cette communauté, tout en respectant ses valeurs et l'éducation que ses parents lui avaient donné. Contente, elle reprend la parole. "Je suis ravie que ça te plaise." Et elle était sincère. "J'espère pouvoir me rendre utile." Ce n'était pas grand chose à vrai dire, mais c'était une idée qui lui tenait à coeur, qui lui ferait faire quelque chose de différent, de nouveau et qui, d'une certaine façon, pourrait permettre aux patients de se rétablir plus rapidement, de se sentir bien. "Oui j'imagine." Après tout, elle ne pouvait pas laisser les Stagger de côté, au contraire, ils étaient ceux qui lui avaient permis d'avancer, d'avoir cette vie. C'était eux, qui lui avait donné l'occasion d'avoir une vie heureuse et remplie. "Est-ce que je devrais en parler à Monsieur et Madame Stagger ?" Demanda alors Noa, prise d'un doute. Avait-elle besoin d'avoir leur autorisation ? Après tout, ce n'était pas là leur travail, ce n'était pas eux qui géraient le centre médical, mais c'est vrai qu'elle vivait sur leur territoire, juste à côté de leur maison et c'était eux, qui avaient choisis sa personne pour leur gardien. Ainsi donc, peut être que de cette façon-là, elle se devait d'avoir leur accord ? Elle n'en savait trop rien, mais elle était certaine de ne pas vouloir faire d'erreurs. Ça n'était pas nécessaire d'inquiéter la famille Stagger, ou pire, de se la mettre à dos.

Evidemment, ils discutèrent de son passage à l'hôpital. Après tout, c'était la principale raison de leur présence ici. Il était certain qu'ils ne seraient sans doute pas là, si elle n'avait pas été hospitalisée. si son corps n'avait pas décidé de s'étaler sur le sol. C'était étrange d'ailleurs comme réaction, enfin, elle pensait bien que ça ne reviendrait pas. C'était la première et sans doute la seule fois qu'elle s'évanouirait de la sorte. Oui, c'était certain.
Rouge qui lui monte aux joues, le compliment de son époux lui fait plaisir. "Merci." Elle ne voit pas là une attention particulière de la part de son époux, mais juste un geste anodin, délicat, qui fait du bien. Après tout, il n'était pas obligé, non ? "Je ne sais pas." Elle hésite. "Et si on rentrait ?" Lui demanda-t-elle alors, ayant terriblement besoin de rentrer chez elle, avec lui, de ne pas rester plus longtemps dans cet endroit. Pas qu'elle détestât son séjour à l'hôpital, mais bien parce qu'elle ne souhaitait pas y rester plus longtemps. Pas aujourd'hui, pas alors qu'elle allait mieux. Noa avait besoin de retrouver sa demeure, son confort et son époux.
Revenir en haut Aller en bas
https://praisedbe.forumactif.com/t37-douce-enfant-que-deviens-tu-noa

Invité
may the lord open

avatar


I wish that you needed me (noa) Empty

I wish that you needed me (noa)
par Auteur le Jeu 28 Fév - 10:44

I wish that you needed me
Gardien Joyner & Noa
Il ne devait pas être aisé pour Noa de trouver comment occuper ses journées. William, lui, avait sa fonction de Gardien, il était souvent très occupé à travailler pour la famille Stagger, quand il n’était pas appelé en renforts sur un lieu en particulier. Mais Noa, elle... ce devait être moins évident. Le Gardien avait de la peine pour elle, il aurait tant voulu qu’elle trouve comment donner du sens à sa vie, dans un univers aussi particulier que celui-ci. Il aurait voulu qu’elle soit heureuse, mais il savait qu’il serait incapable de la rendre heureuse, pas comme ça. Il était son mari, rien de plus, il était l’homme avec qui, peut-être, elle aurait un enfant, l’homme qui lui permettrait d’être mère. Mais là encore, ce ne serait pas une véritable forme de bonheur, puisque rien de tout ceci ne sera choisi. Il poussa un soupir et sortit de ses pensées pour reposer ses yeux sur elle. L’idée d’aider les malades à l’hôpital était louable et lui permettrait de se changer les idées, il ne pouvait donc que l’approuver. « Tu trouveras une façon de te rendre utile, je n’en doute pas » assura-t-il avec un léger sourire. Puis il réfléchit tandis qu’elle voulait savoir si elle devait en informer le couple Stagger. « Mmh, je crois que oui, je crois que ce serait une bonne idée de leur dire. Qu’ils ne pensent pas que tu fasses cela dans leur dos, qu’ils ne le découvrent pas d’une autre façon qui pourrait prêter à confusion »  

Il n’y avait rien de pire qu’un quiproquo, William en savait quelque chose. Et même si Noa n’était pas directement liée aux Stagger puisqu’elle ne travaillait pas pour eux, elle n’était que l’épouse de l’un de leurs Gardiens, mais il valait peut-être mieux qu’ils en soient informés. En tout cas, William allait dans ce sens. « Et Madame Stagger pourra certainement te donner quelques conseils avisés sur la façon de procéder au mieux, une fois à l’hôpital » rajouta-t-il avec sagesse. Elle sera certainement ravie d’en être informée, il n’en doutait pas. Ainsi, elle et son mari auraient l’impression d’avoir le contrôle sur tout. « Rentrer maintenant ? A la maison ? » s’enquit-il, n’étant pas certain de bien comprendre. Dans son regard il lisait une réelle lueur d’espoir, signe qu’elle ne parlait peut-être pas de rentrer à l’hôpital mais chez eux, mais il n’en savait rien. Et il était désolé d’avoir à freiner ainsi ses ardeurs, mais il n’avait guère d’autre choix. « Nous ne pouvons aller contre l’avis des médecins, tu ne peux pas partir d’ici dans leur autorisation, mais... Je peux essayer de faire quelque chose pour que tu sortes rapidement » promit-il. Il ignorait s’il pouvait faire grand-chose, mais il ne perdait rien à essayer. Après tout, Noa avait l’air d’aller bien mieux qu’il y a encore quelques jours.  

octobre 2018
⇜ code by bat'phanie ⇝
Revenir en haut Aller en bas

Noa Joyner
may the lord open

Noa Joyner

( pseudo ) : ODAYA OCHAVEN. ou Flo.
( célébrité ) : Rosie Tupper
( multicomptes ) : Je ne cèderai pas à cette tentation. Enfin j'espère !
( arrivée à Aberdeen ) : 29/08/2018
( messages ) : 1122
( tickets ) : 1998
( patronyme ) : Noa Rose. Prénom donné par ses parents, non de son père. Désormais, elle est Joyner, femme d'un Gardien. Un nom qui l'identifie, mais qui n'est rien pour autant.
( âge du personnage ) : 25 ans. Quelques années au compteur, quelques années passée à vivre à Aberdeen, dans une paix et un confort inégalable.
( emploi ) : Aucun. Elle est l'épouse d'un gardien, c'est suffisant.
( localisation ) : A l'Eglise, chez son mari, le Gardien Joyner. Celui qui fait de sa vie un véritable paradis, jour après jour. Elle ne le remercia jamais autant pour la chance qu'il lui donne au quotidien.

I wish that you needed me (noa) Empty

I wish that you needed me (noa)
par Auteur le Mer 6 Mar - 9:10

balade à l'hôpital


Un sourire sur le visage, Noa était ravie d’avoir trouvé un moyen d’être utile. Un moyen non dangereux, en accord avec ses convictions, sa façon de voir le monde et, qui plus est, accordé par son époux. Pour elle, il n’y avait pas d’autres solutions possibles, pas d’autres situations envisageables, elle trouvait tout ceci merveilleux. Magnifique. En fait, ça lui faisait énormément plaisir de savoir qu’elle pouvait devenir quelqu’un, sortir un peu de son quotidien, sans pour autant faire quoique ce soit d’extravagant. Bien sûr, sur l’instant ça lui avait fait peur, cette envie soudaine d’aider, de donner de son temps pour les autres, dans un tel milieu. Elle avait eu peur d’être en infraction, de poser des questions sur un sujet qui ne pouvait la concerner. Et, finalement, il n’y avait eu aucun problème. Aucun. Provoquant un grand soulagement face à son stress, mais aussi un grand plaisir. Noa avait hâte de mettre la main à la pâte et d’aider, dans la mesure de ses moyens. « Je suis d’accord. » Se mettre en froid avec la famille Stagger, la même famille qui lui avait permis d’avoir un mari, un toit, une petite vie toute heureuse, n’était point là une idée intelligente. « Je le ferai dès que je le pourrai alors et je demanderai seulement ensuite si je peux l’être au responsable du Centre. » Elle pourrait ainsi voir en fonction de l’avis de la famille et ne pas courcircuiter ces derniers. Après tout ce qu’ils avaient fait pour elle, Noa n’envisageait pas de les trahir ou même de laisser une telle impression. C’était pour elle inenvisageable et de très loin. « Tout à fait. » Hochement de tête pour appuyer ses propos, elle choisit finalement de reprendre la parole. « C’est une femme douée d’une grande expérience auprès des nécessiteux, je suis sûre qu’elle saura m’aiguiller dans cette démarche. » Oh, pas que le Gardien Joyner n’en soit pas capable, mais les Stagger avaient la responsabilité du Centre Rouge, ainsi, elle se doutait bien que Madame Stagger – de par ses nombreuses visites au sein du centre – ai pu côtoyer des servantes dans le besoin et dans des états, parfois, délicats. Ainsi, elle ne doutait pas qu’elle saurait l’éclairer sur ce sujet.

Noa avait envie de rentrer chez elle. Rester à l’hôpital, d’autant plus alors qu’elle se sentait bien, n’avait besoin d’aucune médication, c’était délicat. Difficile. Retourner dans sa chambre, seule, malgré la sympathie des infirmiers et des médecins, lui brisait le cœur. Oh, bien sûr, elle s’en remettrait – et n’en doutait pas – mais elle aurait préféré pouvoir retourner dans leur petite maison, profiter du confort et de la chaleur de cette dernière. « Oui… » Laissa-t-elle alors entendre, une lueur d’espoir dans la voix. « Oh. » Finalement, laissa-t-elle échapper, comprenant que malheureusement ce n’était pas pour maintenant. Les yeux perdus dans le vide, elle regardait en direction des quartiers résidentiels. « Oui, très bien. » Elle n’avait pas envie de retourner à l’hôpital, elle aurait voulu rester avec son époux, tricoter sur leur petite terrasse, auprès de la famille Stagger. C’était différent à l’hôpital, bien qu’elle y soit bien traitée, elle ne s’y sentait pas à sa place et ne désirait pas y rester. « Merci, c’est très gentil. » Et c’était vrai. Ses yeux se posèrent à nouveau sur lui, sourire sur le visage, elle était ravie de l’avoir dans sa vie. C’était un homme très gentil et très respectueux, elle n’aurait pas pu rêver de mieux. « Peut-on rester encore un peu dehors alors ? » Demanda-t-elle finalement, pas pressée du tout de retrouver les murs blancs et cireux de sa chambre.  
Revenir en haut Aller en bas
https://praisedbe.forumactif.com/t37-douce-enfant-que-deviens-tu-noa

Invité
may the lord open

avatar


I wish that you needed me (noa) Empty

I wish that you needed me (noa)
par Auteur le Mar 12 Mar - 12:00

I wish that you needed me
Gardien Joyner & Noa
Le sourire étiré sur les lèvres de Noa était contagieux, William se surprit à sourire à son tour. Il voulait qu’elle soit heureuse, elle le méritait, même s’il avait depuis longtemps compris que ce ne serait pas lui qui saurait la rendre heureuse, il le voulait de tout son cœur. Ainsi, l’idée d’aider les gens dans le besoin les réjouissaient tous les deux, donnerait peut-être un autre sens à sa vie, à l’instar de William. La vie de ce dernier aurait pu être pire, alors lui ne se plaignait pas. Heureux il ne pouvait l’être, pas dans ce monde, pas dans cette ville, pas avec la peur presque permanente qu’il arrive quelque chose, que ce précieux équilibre ne bascule soudainement. Mais au moins, il pouvait trouver de quoi avancer, trouver des fragments de bonheur, ici et là. Noa alla dans son sens et approuva ses paroles, estimant qu’il était nécessaire d’en parler aux Stagger avant de faire quoi que ce soit. Il approuva d’un hochement de la tête et d’un ton plus léger, répondit « Ils ne s’y opposeront pas, de toute manière. Au contraire, je suis certain qu’ils seront ravis d’une telle dévotion » et cela permettra au couple de grimper un peu plus dans leur estime. Le Gardien n’aspirait pas à grimper les échelons un par un jusqu’à devenir un homme plus haut placé dans la hiérarchie, si tant est qu’une telle chose soit possible, mais gagner les faveurs de l’homme pour lequel il travaillait était autre chose. Il n’avait encore jamais fauté, il n’avait jamais failli pendant toutes ces années au service de la famille Stagger, il avait su gagner leur confiance. Mais ce n’était jamais assez pour William.

Il esquissa un sourire factice quand Noa expliqua que Madame Stagger détenait une grande expérience auprès des nécessiteux. Oui, certainement. La pauvre n’avait guère d’autres activités que celle-ci, alors il n’était pas surprenant qu’elle ait passé beaucoup de temps auprès des gens dans le besoin. Mais c’était aussi parce qu’elle passait beaucoup de temps au Centre Rouge. Puis Noa changea de sujet, elle voulait rentrer, mais William ne savait pas ce qu’elle sous-entendait par-là. Rentrer à la maison ou rentrer à l’hôpital, car il faisait un peu frais ou parce qu'elle était fatiguée, ce n’était pas la même chose. La lueur de déception qui naquit dans son regard fit comprendre à son époux qu’elle parlait de rentrer chez eux, ce qu’il aurait voulu également. Hélas, ce n’était pas possible et il le lui dit. « Je suis désolé » dit-il d’une voix douce, sincère. Il lui promit toutefois d’aller voir les médecins rapidement pour demander à qu’elle rentre chez eux, car il trouvait qu’elle allait bien, en dépit de son teint pâle et ses traits fatigués. Mais il ne pouvait aller contre leur décision. Noa hésita quelques instants avant de lui demander de rester un peu dehors. « D’accord, faisons cela alors. J’ai repéré un banc dans cette direction, nous pourrons nous y installer » suggéra-t-il en tendant le bras dans la direction voulue. Ainsi, cela leur permettrait de gagner un peu de temps ensemble, l’un de ces fragments de bonheur auxquels William était tant attaché.

[topic terminé]

octobre 2018
⇜ code by bat'phanie ⇝
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
may the lord open



I wish that you needed me (noa) Empty

I wish that you needed me (noa)
par Auteur le
Revenir en haut Aller en bas
 
I wish that you needed me (noa)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Aberdeen :: Quartier Rouge :: Centre Médical-
Sauter vers: