( pseudo ) : ODAYA OCHAVEN. ou Flo. ( célébrité ) : Rosie Tupper ( multicomptes ) : Je ne cèderai pas à cette tentation. Enfin j'espère ! ( arrivée à Aberdeen ) : 29/08/2018 ( messages ) : 1122 ( tickets ) : 1998( patronyme ) : Noa Rose. Prénom donné par ses parents, non de son père. Désormais, elle est Joyner, femme d'un Gardien. Un nom qui l'identifie, mais qui n'est rien pour autant. ( âge du personnage ) : 25 ans. Quelques années au compteur, quelques années passée à vivre à Aberdeen, dans une paix et un confort inégalable. ( emploi ) : Aucun. Elle est l'épouse d'un gardien, c'est suffisant. ( localisation ) : A l'Eglise, chez son mari, le Gardien Joyner. Celui qui fait de sa vie un véritable paradis, jour après jour. Elle ne le remercia jamais autant pour la chance qu'il lui donne au quotidien.
Voilà désormais quelques jours qu’elle était à l’hôpital. Rien de grave, juste un choc émotionnel que la jeune femme n’avait, jusqu’à présent, jamais ressenti. Sa vie avait toujours été paisible, calme, loin de l’agitation propre à la vie des hautes sphères. Elle, dans sa petite maison, avec un père simplement fermier et l’amour de ses parents, elle n’avait jusqu’alors jamais été confrontée à la méchanceté, et surtout à une telle peur. C’était simplement un choc émotionnel. Oui, simplement. Bien sûr, c’était surprenant et la physiologie de la jeune femme, petite et fine, n’arrangeait rien. Il avait été ainsi décidé qu’elle retournerait sous peu à son domicile, le temps qu’ils procèdent à quelques dernières vérifications. Elle se savait donc en bonne santé, mais savait aussi que sa perte de conscience avait inquiété les gens autour d’elle. Qu’il s’agisse de Claire, de la famille Stagger, de ses parents – extrêmement inquiets – ou encore de son mari. C’était d’ailleurs à côté de lui, aujourd’hui, qu’elle se baladait dans le parc de l’hôpital. Sa présence était rassurante, chaleureuse. Noa n’était pas du genre à exprimer ses sentiments, sans doute du fait de son éducation, mais elle ne pouvait nier l’effet qu’il avait sur elle. Avec lui à ses côtés, elle se sentait bien, calme et sereine. Confiante, elle savait qu’il ne lui ferait jamais de mal et agirait pour son bien-être. Qu’il ferait au mieux. De toute façon, en tant que Gardien de la Foi, elle savait aussi qu’il ne pouvait pas faire autrement, là était l’essence même de son métier. En tout cas, au bout d’un an de vie commune, elle commençait à se sentir plus proche de lui. Une situation qui ne l’inquiétait guère, elle savait que ses parents – bien que non démonstratifs, étaient très proches d’eux, du fait des années passées à vivre ensemble. C’était donc, à ses yeux, la preuve que leur union était bénéfique. La preuve que cette union fonctionnait. Peut-être même, qui sait, la venue d’un enfant prochain.
Pour le moment, la discussion n’était pas à ce niveau-là, surtout parce qu’ils avaient d’autre chose à penser. Sans le vouloir, Noa se remémorait ce qu’il s’était passé à la cérémonie. L’angoisse et la peur qu’elle avait ressentie à ce moment-là ne la quittait jamais vraiment. Elle ne sentait pas en danger dans la ville, mais elle ne pouvait nier l’effet négatif que cette « blague » avait eu sur son moral. Si tant est que cela pouvait être considéré comme une blague. Elle ne comprenait pas qui avait pu avoir une idée aussi stupide et, pire, la trouver drôle. Ainsi, pour elle, c’en était pas une. Surtout quand elle la conduisait directement à l’hôpital. « On dirait bien oui. » Répondit Noa à la phrase de son mari. Le temps n’était pas le plus clément, comme si, Dieu lui-même, n’avait pas été content de ce qu’il s’était passé. Comme si lui, aussi, trouvait cette situation navrante et l’exprimait par la météo. « La saison avance apparemment. » Ajouta-t-elle. Aberdeen avait, en effet, pris ses couleurs d’automne. Une situation qui lui plaisait bien, puisqu’il s’agissait de sa saison préférée. L’hiver, par la suite, était toujours froid. Glacial même selon certaines périodes. Le vent venant de la Baie ne l’aidant en rien à apprécier cette période de l’année. Elle n’avait donc pas hâte de s’emmitoufler dans une couche de pulls et d’écharpe, surtout elle, grande frileuse qu’elle était. « Ça va merci. » Elle prit une grande inspiration. « Je préfère rester dehors. » Joues légèrement rougies, elle poursuivit. « Je ne suis pas très à l’aise à l’hôpital… C’est… Enfin. » elle haussa les épaules. « Je n’aime pas l’ambiance qu’il y a. » Sans doute parce qu’il n’y avait dans ces locaux que des personnes malades, parfois même mortes. Cette ambiance lui donnait la chair de poule. Elle préférait, et de très loin, être dans leur petite maisonnée, à pouvoir s’occuper pleinement du logis. Une situation qui lui convenait parfaitement, une habitude et une routine de vie dont elle ne voulait pas se séparer. « Et toi, comment vas-tu ? » Lui demanda-t-elle. Après tout, lui aussi avait pu être retourné par les derniers événements, bien qu’elle s’en doutait, il était habitué à ce genre de choses. Sans doute même à voir bien pire.
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par Auteur le Dim 25 Nov - 12:35
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Noa Joyner
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( pseudo ) : ODAYA OCHAVEN. ou Flo. ( célébrité ) : Rosie Tupper ( multicomptes ) : Je ne cèderai pas à cette tentation. Enfin j'espère ! ( arrivée à Aberdeen ) : 29/08/2018 ( messages ) : 1122 ( tickets ) : 1998( patronyme ) : Noa Rose. Prénom donné par ses parents, non de son père. Désormais, elle est Joyner, femme d'un Gardien. Un nom qui l'identifie, mais qui n'est rien pour autant. ( âge du personnage ) : 25 ans. Quelques années au compteur, quelques années passée à vivre à Aberdeen, dans une paix et un confort inégalable. ( emploi ) : Aucun. Elle est l'épouse d'un gardien, c'est suffisant. ( localisation ) : A l'Eglise, chez son mari, le Gardien Joyner. Celui qui fait de sa vie un véritable paradis, jour après jour. Elle ne le remercia jamais autant pour la chance qu'il lui donne au quotidien.
Passer quelques jours à l’hôpital n’était, en rien, une habitude pour Noa. Elle n’avait, jusqu’alors, jamais eu besoin de soin. Oh, bien sûr, il lui était arrivé – plus jeune – de croiser le docteur, afin de soigner un rhume ou un petit mal de ventre, mais rien de bien plus compliqué. Rien ne nécessitant de se trouver au Centre Médical. Une situation qu’elle n’avait pas appréciée, pire qui l’avait mise dans un embarras certain. N’avait-elle pas provoqué l’inquiétude de ses pairs ? N’avait-elle pas fait preuve d’un certain manque de courage ? Aurait-elle du se comporter autrement ? Aurait-elle du faire preuve d’une certaine tenue ? Est-ce qu’elle se devait de se comporter différemment ? Si oui, comment faire pour lutter contre ce mal qui s’était emparé de son cœur ? Comment faire pour ne pas tomber dans les pommes quand tout l’y conduisait ? Etait-elle réellement coupable derrière ce mal ? C’était une question à laquelle Noa n’avait, strictement, aucune réponse. Elle ne savait pas comment réagir, elle ne savait pas quoi dire, elle ne savait pas si elle devait corriger quoique ce soit et, sans même oser le dire, cette situation l’angoissait. Culpabilisant d’avoir inquiété tout le monde, elle culpabilisait d’avance à l’idée de ne pas pouvoir contrôler ce fléau, de ne pas pouvoir être à la hauteur de son époux, de sa famille, ou des Stagger. Peut être, oui peut être, que c’était un comportement un peu bête, ou péjoratif, mais elle n’arrivait pas à voir les choses autrement. Oh, elle avait bien essayé, mais rien à faire, la jeune femme ne cessait de voir le mal dans ce qu’elle avait fait. Et le pire, c’est qu’elle ne voyait aucune façon d’y remédier.
Les quelques moments qu’elle passait avec ses proches lui faisaient le plus grand bien. Qu’il s’agisse de la présence réconfortante de Claire, de celles de ses parents ou comme dans le cas présent, de celle de son époux ; tous lui procuraient une sensation de bien-être. Une sensation qu’elle appréciait énormément et dont elle profitait allègrement. Bien sûr, elle savait qu’ils étaient ainsi naturellement et qu’aucun d’entre eux ne forçaient leurs sentiments, rendant le tout plus vivant, plus présent, plus rassurant pour la jeune femme. Un instant, à son réveil, elle avait craint avoir fait une grave bêtise et avoir été punie. Après tout, n’était-ce pas au Centre que l’on envoyait les femmes qui ne respectaient pas l’Ordre établi ? Et puis, rapidement, ses souvenirs lui étaient revenus. Rien de grave. Ainsi, elle avait pu se remettre doucement et profiter de ses proches. Sans culpabilisation. Enfin, avec moins de culpabilisation. « C’est un endroit très triste. » Ajouta-t-elle. Cette dernière n’avait, jamais, été confrontée à la mort ou à la maladie jusqu’alors, vivant dans une bulle sécuritaire auprès de sa famille et de la communauté, qui prenaient soin de cacher aux yeux des jeunes femmes d’Aberdeen, ce qu’il pouvait arriver, ce qu’il pouvait se passer, quand tout finissait par tourner mal. Ainsi, son ignorance et sa naïveté, bien que nées de son éducation, étaient renforcées par les œillères qu’on lui mettait sur le visage. « Je crois que je vais partir d’ici demain, ou après-demain. » Cela ne faisait pas une semaine qu’elle avait été hospitalisée et, à écouter les médecins, elle ne resterait pas très longtemps. « Je ne suis pas sûre d’avoir tout compris, mais ils ont dit qu’ils s’assuraient qu’il n’y avait rien de grave et après, je pourrai rentrer. » Peut être qu’il ferait mieux de leur poser la question directement, après tout, elle n’était peut être pas en capacité de tout comprendre. Ce n’était pas grave, c’était ainsi que le monde était fait, mais elle ne voulait pas induire en erreur son époux. Ca pouvait avoir des conséquences désastreuses qu’elle préférait, et de loin, éviter.
Marcher à ses côtés lui faisait le plus grand bien. Son regard se glissa sur la courbure du jeune homme, sans le lâcher. Regard discret, Noa profitait de son époux. Pas de façon lubrique, pas de cette façon déplacée que les hommes et les femmes d’antan pouvaient avoir, mais d’une façon qu’elle appréciait pour sa beauté. Une confiance absolue rayonnait de la jeune femme envers celui qui, à ses côtés, devenait un membre à part entière de la société. Elle appréciait de l’avoir à ses côtés et était, plus que ravie, de voir qu’elle ne le trouvait pas extrêmement séduisant, ou qu’elle ne décrivait pas les symptômes d’un désir lubrique à son égard. Il est vrai que Noa comprenait mieux ce que décrivait les Fils de Jacob et comprenait pourquoi une telle situation était saine, rassurante pour leur avenir et l’éducation des enfants. Comment pouvait-on se concentrer sur le reste de sa vie, de ses responsabilités, si l’on perdait son temps dans le comportement de l’autre ? Dans un désir si vibrant qu’il en occultait les responsabilités ? Un léger sourire apparut sur son visage alors que William lui expliquait que la maison paraissait vide sans elle. « Je serai bientôt rentrée. » ajouta-t-elle, tentant de le rassurer, sans pour autant lui mentir. « Je comprends. C’est difficile aussi d’être seule à l’hôpital. Nos repas me manquent. » Elle ne voulait pas s’apitoyer sur son sort ou donner l’impression que son mal-être était moins important que le sien, mais elle souhaitait lui faire partager sa douleur, lui montrer que finalement, l’un comme l’autre, ressentait la même chose. « Je l’espère aussi. » Ajouta-t-elle. D’un petit rire, elle reprit la parole. « Et j’ai hâte de cuisiner à nouveau, la nourriture ici n’est pas très bonne. » elle gloussa, se cache alors les lèvres, afin que ce petit aveu ne reste qu’entre eux.
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par Auteur le Mer 12 Déc - 10:52
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Noa Joyner
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( pseudo ) : ODAYA OCHAVEN. ou Flo. ( célébrité ) : Rosie Tupper ( multicomptes ) : Je ne cèderai pas à cette tentation. Enfin j'espère ! ( arrivée à Aberdeen ) : 29/08/2018 ( messages ) : 1122 ( tickets ) : 1998( patronyme ) : Noa Rose. Prénom donné par ses parents, non de son père. Désormais, elle est Joyner, femme d'un Gardien. Un nom qui l'identifie, mais qui n'est rien pour autant. ( âge du personnage ) : 25 ans. Quelques années au compteur, quelques années passée à vivre à Aberdeen, dans une paix et un confort inégalable. ( emploi ) : Aucun. Elle est l'épouse d'un gardien, c'est suffisant. ( localisation ) : A l'Eglise, chez son mari, le Gardien Joyner. Celui qui fait de sa vie un véritable paradis, jour après jour. Elle ne le remercia jamais autant pour la chance qu'il lui donne au quotidien.
Noa n’avait jamais mis les pieds à l’hôpital, jusqu’à ce jour, jusqu’à ce moment où la peur avait pris le pas sur sa santé. Elle était tombée dans les pommes, inquiétant sa famille, son mari, ses proches, même la famille Stagger s’était inquiétée de son état de santé. Tout ça, pour finalement plus de peur que de mal. En tout cas, elle était bien contente que tout ceci rentre dans l’ordre, qu’elle soit de nouveau en bonne santé, qu’elle puisse bientôt retourner chez eux. Leur petite maisonnée leur manquait. « Je ne pense pas non plus… » Elle soupira. « Je pense quand même qu’un peu de joie pourrait faire du bien dans cet établissement. » C’était peut être mieux que rien du tout. « Tu sais, les gens sont tellement tristes, ils souffrent … » Elle ne savait pas trop comment le décrire, comment l’expliquer, mais elle ne se sentait pas bien par rapport à tous ceux qui ne pourraient pas sortir. « Je suis vraiment très chanceuse de pouvoir rentrer chez nous, j’aimerai que ça soit le cas pour plus de patients. » C’était sincère, elle aurait voulu qu’ils soient plus nombreux à s’en sortir, plus nombreux à pouvoir rentrer chez eux, revoir leurs proches. Il y avait des gens qui mourraient dans cet endroit, une chose assez horrible, mais qui se devait d’arriver, un jour ou l’autre, elle le savait pertinemment. « J’aimerai leur apporter un peu de joie. » Laissa alors entendre la jeune femme. Noa ne l’expliquait pas vraiment, mais elle voulait aider. « Est-ce que tu penses que je pourrais aider les soignants ? » Ses rouges rougirent sous les mots qui éaient sortis de sa bouche, ils pouvaient laisser entendre qu’elle voulait avoir un savoir, ce n’était pas du tout ce qu’elle voulait faire entendre. « Je veux dire, apporter un peu de soutien et de joie aux malades. » C’était ça qui lui importait. « Peut être que parler à quelqu’un pourrait les aider… » Ce n’était qu’une supposition, elle ne savait pas si c’était autorisé, mais son mari pourrait sans doute l’aiguiller à ce sujet.
« Je suis d’accord. » Confirma-t-elle, un sourire chaleureux sur son visage. Elle était bien contente de pouvoir rentrer. « Je prie aussi. » Elle était surprise de ses émotions… D’une certaine façon, ça lui faisait quelque chose de voir qu’il s’inquiétait pour elle, sans pour autant parler d’amour – sans même que Noa puisse savoir ce que c’est – elle appréciait de voir qu’il se souciait d’elle, qu’il s’inquiétait pour sa santé. C’était étrange, nouveau, elle ne savait trop quoi en penser, si ce n’est que c’était – sans doute un comportement normal pour un époux. « J’ai reçu quelques visites oui. » Est-ce que c’était beaucoup pour autant ? Elle n’en savait trop rien. Elle ne voulait pas se donner une importance qu’elle n’avait pas, faire croire des choses, ou prendre la grosse tête. Au contraire, elle préférait – souvent – revoir toute sa vie à la baisse. Une humilité qui lui avait été enseignée depuis son plus jeune âge. « La famille Stagger est venue me voir, ainsi que ma famille. » C’était les principales visites. « Il est rare que je passe un moment seule. » Ce qui était très plaisant, elle avait une chance inouïe, elle s’en rendait bien compte. « Pour les autres patients, j’ai pu échanger avec quelques uns oui… Malgré leur état de santé pour certains, je pense que ça leur a fait du bien. De voir quelqu’un, de parler avec une inconnue, ça peut aider parfois, non ? » Ce n’était pas forcément une vraie question, mais elle l’espérait en tout cas.
Puis finalement, son petit aveu sur les plats de l’hôpital sera leur petit secret. Les bras resserrés contre elle, face au petit vent qui venait de charrier leur corps, elle poursuivit son chemin aux côtés de son mari. L’air était doux, la journée était belle, c’était plaisant de le voir. C’était rassurant. Ca l’aidait, surtout qu’elle savait qu’elle allait bientôt rentrer.
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par Auteur le Mar 8 Jan - 14:04
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( pseudo ) : ODAYA OCHAVEN. ou Flo. ( célébrité ) : Rosie Tupper ( multicomptes ) : Je ne cèderai pas à cette tentation. Enfin j'espère ! ( arrivée à Aberdeen ) : 29/08/2018 ( messages ) : 1122 ( tickets ) : 1998( patronyme ) : Noa Rose. Prénom donné par ses parents, non de son père. Désormais, elle est Joyner, femme d'un Gardien. Un nom qui l'identifie, mais qui n'est rien pour autant. ( âge du personnage ) : 25 ans. Quelques années au compteur, quelques années passée à vivre à Aberdeen, dans une paix et un confort inégalable. ( emploi ) : Aucun. Elle est l'épouse d'un gardien, c'est suffisant. ( localisation ) : A l'Eglise, chez son mari, le Gardien Joyner. Celui qui fait de sa vie un véritable paradis, jour après jour. Elle ne le remercia jamais autant pour la chance qu'il lui donne au quotidien.
Un léger sourire sur les lèvres, un rouge qui monte à ses joues, Noa est ravie. Ravie de voir que son idée est bonne, qu'un homme - son mari qui plus est - la valide. C'est plaisant à ressentir, plaisant à comprendre. Une sensation d'être utile, d'appartenir à cette communauté, tout en respectant ses valeurs et l'éducation que ses parents lui avaient donné. Contente, elle reprend la parole. "Je suis ravie que ça te plaise." Et elle était sincère. "J'espère pouvoir me rendre utile." Ce n'était pas grand chose à vrai dire, mais c'était une idée qui lui tenait à coeur, qui lui ferait faire quelque chose de différent, de nouveau et qui, d'une certaine façon, pourrait permettre aux patients de se rétablir plus rapidement, de se sentir bien. "Oui j'imagine." Après tout, elle ne pouvait pas laisser les Stagger de côté, au contraire, ils étaient ceux qui lui avaient permis d'avancer, d'avoir cette vie. C'était eux, qui lui avait donné l'occasion d'avoir une vie heureuse et remplie. "Est-ce que je devrais en parler à Monsieur et Madame Stagger ?" Demanda alors Noa, prise d'un doute. Avait-elle besoin d'avoir leur autorisation ? Après tout, ce n'était pas là leur travail, ce n'était pas eux qui géraient le centre médical, mais c'est vrai qu'elle vivait sur leur territoire, juste à côté de leur maison et c'était eux, qui avaient choisis sa personne pour leur gardien. Ainsi donc, peut être que de cette façon-là, elle se devait d'avoir leur accord ? Elle n'en savait trop rien, mais elle était certaine de ne pas vouloir faire d'erreurs. Ça n'était pas nécessaire d'inquiéter la famille Stagger, ou pire, de se la mettre à dos.
Evidemment, ils discutèrent de son passage à l'hôpital. Après tout, c'était la principale raison de leur présence ici. Il était certain qu'ils ne seraient sans doute pas là, si elle n'avait pas été hospitalisée. si son corps n'avait pas décidé de s'étaler sur le sol. C'était étrange d'ailleurs comme réaction, enfin, elle pensait bien que ça ne reviendrait pas. C'était la première et sans doute la seule fois qu'elle s'évanouirait de la sorte. Oui, c'était certain. Rouge qui lui monte aux joues, le compliment de son époux lui fait plaisir. "Merci." Elle ne voit pas là une attention particulière de la part de son époux, mais juste un geste anodin, délicat, qui fait du bien. Après tout, il n'était pas obligé, non ? "Je ne sais pas." Elle hésite. "Et si on rentrait ?" Lui demanda-t-elle alors, ayant terriblement besoin de rentrer chez elle, avec lui, de ne pas rester plus longtemps dans cet endroit. Pas qu'elle détestât son séjour à l'hôpital, mais bien parce qu'elle ne souhaitait pas y rester plus longtemps. Pas aujourd'hui, pas alors qu'elle allait mieux. Noa avait besoin de retrouver sa demeure, son confort et son époux.
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par Auteur le Jeu 28 Fév - 10:44
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Noa Joyner
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( pseudo ) : ODAYA OCHAVEN. ou Flo. ( célébrité ) : Rosie Tupper ( multicomptes ) : Je ne cèderai pas à cette tentation. Enfin j'espère ! ( arrivée à Aberdeen ) : 29/08/2018 ( messages ) : 1122 ( tickets ) : 1998( patronyme ) : Noa Rose. Prénom donné par ses parents, non de son père. Désormais, elle est Joyner, femme d'un Gardien. Un nom qui l'identifie, mais qui n'est rien pour autant. ( âge du personnage ) : 25 ans. Quelques années au compteur, quelques années passée à vivre à Aberdeen, dans une paix et un confort inégalable. ( emploi ) : Aucun. Elle est l'épouse d'un gardien, c'est suffisant. ( localisation ) : A l'Eglise, chez son mari, le Gardien Joyner. Celui qui fait de sa vie un véritable paradis, jour après jour. Elle ne le remercia jamais autant pour la chance qu'il lui donne au quotidien.
Un sourire sur le visage, Noa était ravie d’avoir trouvé un moyen d’être utile. Un moyen non dangereux, en accord avec ses convictions, sa façon de voir le monde et, qui plus est, accordé par son époux. Pour elle, il n’y avait pas d’autres solutions possibles, pas d’autres situations envisageables, elle trouvait tout ceci merveilleux. Magnifique. En fait, ça lui faisait énormément plaisir de savoir qu’elle pouvait devenir quelqu’un, sortir un peu de son quotidien, sans pour autant faire quoique ce soit d’extravagant. Bien sûr, sur l’instant ça lui avait fait peur, cette envie soudaine d’aider, de donner de son temps pour les autres, dans un tel milieu. Elle avait eu peur d’être en infraction, de poser des questions sur un sujet qui ne pouvait la concerner. Et, finalement, il n’y avait eu aucun problème. Aucun. Provoquant un grand soulagement face à son stress, mais aussi un grand plaisir. Noa avait hâte de mettre la main à la pâte et d’aider, dans la mesure de ses moyens. « Je suis d’accord. » Se mettre en froid avec la famille Stagger, la même famille qui lui avait permis d’avoir un mari, un toit, une petite vie toute heureuse, n’était point là une idée intelligente. « Je le ferai dès que je le pourrai alors et je demanderai seulement ensuite si je peux l’être au responsable du Centre. » Elle pourrait ainsi voir en fonction de l’avis de la famille et ne pas courcircuiter ces derniers. Après tout ce qu’ils avaient fait pour elle, Noa n’envisageait pas de les trahir ou même de laisser une telle impression. C’était pour elle inenvisageable et de très loin. « Tout à fait. » Hochement de tête pour appuyer ses propos, elle choisit finalement de reprendre la parole. « C’est une femme douée d’une grande expérience auprès des nécessiteux, je suis sûre qu’elle saura m’aiguiller dans cette démarche. » Oh, pas que le Gardien Joyner n’en soit pas capable, mais les Stagger avaient la responsabilité du Centre Rouge, ainsi, elle se doutait bien que Madame Stagger – de par ses nombreuses visites au sein du centre – ai pu côtoyer des servantes dans le besoin et dans des états, parfois, délicats. Ainsi, elle ne doutait pas qu’elle saurait l’éclairer sur ce sujet.
Noa avait envie de rentrer chez elle. Rester à l’hôpital, d’autant plus alors qu’elle se sentait bien, n’avait besoin d’aucune médication, c’était délicat. Difficile. Retourner dans sa chambre, seule, malgré la sympathie des infirmiers et des médecins, lui brisait le cœur. Oh, bien sûr, elle s’en remettrait – et n’en doutait pas – mais elle aurait préféré pouvoir retourner dans leur petite maison, profiter du confort et de la chaleur de cette dernière. « Oui… » Laissa-t-elle alors entendre, une lueur d’espoir dans la voix. « Oh. » Finalement, laissa-t-elle échapper, comprenant que malheureusement ce n’était pas pour maintenant. Les yeux perdus dans le vide, elle regardait en direction des quartiers résidentiels. « Oui, très bien. » Elle n’avait pas envie de retourner à l’hôpital, elle aurait voulu rester avec son époux, tricoter sur leur petite terrasse, auprès de la famille Stagger. C’était différent à l’hôpital, bien qu’elle y soit bien traitée, elle ne s’y sentait pas à sa place et ne désirait pas y rester. « Merci, c’est très gentil. » Et c’était vrai. Ses yeux se posèrent à nouveau sur lui, sourire sur le visage, elle était ravie de l’avoir dans sa vie. C’était un homme très gentil et très respectueux, elle n’aurait pas pu rêver de mieux. « Peut-on rester encore un peu dehors alors ? » Demanda-t-elle finalement, pas pressée du tout de retrouver les murs blancs et cireux de sa chambre.
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par Auteur le Mar 12 Mar - 12:00
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