( situation politique ) On ne peut pas dire qu'il ait un réel avis là-dessus, c'est comme ça depuis de nombreuses années et au final cela marche plutôt bien. Avant, d'après tout ce qu'il a entendu le monde d'avant était voué à perte, se sont eux les précurseurs et si leur système a marché et a été adopté"partout" c'est qu'il y a bien une raison ! Alors ce système est plutôt bon pour lui, on ne sait pas ce qui arriverait si cela changeait... et comme il n'est pas fan du changement tout ceci lui convient parfaitement ! Comme pour tout, il faut bien qu'il y ait des gens contre mais il s'en fiche un peu !( suicides des handmaid's ) Là encore, il n'a pas réellement d'avis là-dessus, pour lui d'autres gens se suicident et personne en fait tout un plat, alors c'est un peu stupide de  faire comme si là c'était dramatique. Elles sont humaines, comme tout le monde elles ont leur fonction... ce n'est pas par ce qu'elles sont plus utiles que d'autres que cela doit prendre de trop grandes propotions.

( je n'accepte pas ) que mon personnage devienne un scénario s'il venait à être supprimé (bien sûr il pourra être remis en jeu comme membre de la famille Ward xD).
( j'accepte ) que mon personnage devienne un PNJ, créé par l'un de mes mainliens si mon personnage venait à être supprimé.

PRENOM/PSEUDO ▸ Ludies AGE ▸ 29 TON AVIS SUR LE FORUM ▸  Il est beau. COMMENT NOUS AS-TU TROUVÉ ▸ Madame la fondatrice en parle depuis très très longtemps, alors forcément quand elle  a crée le projet je suis allée voir FRÉQUENCE DE CONNEXION ▸ 7/7 normalement TON SMILEY PRÉFÉRÉ ▸ il n'y ait pas mais c'est le et le (ouais ça en fait deux, mais osef) CRÉDITS ▸ ici AUTRE CHOSE A DIRE ? ▸ Nope !

Naitre dans une des familles fondatrices, la deuxième arrivée, ça a ses avantages et ses inconvénients : on ne peut pas dire qu’il ait un jour manqué de quelque chose, il a toujours eu un toit sur la tête, il a toujours eu de quoi manger, en grande quantité, et une bonne éducation. Non, il n’y avait pas de quoi se plaindre, mais être dans une grande famille, c’était aussi lui faire honneur, penser comme eux, être en quelque sorte endoctriner… Avoir un destin déjà tout tracé, sans réel choix de carrière…  Les Alliances avec les autres familles, être plus connu et reconnus que des gens lambdas. Oui, cela a des avantages et des inconvénients, surtout lorsqu’on a quelques soucis à comprendre les autres, lorsqu’on a  un manque de réciprocité sociale et émotionnelle. Il a dû apprendre, se faire aux coutumes, aux mœurs. Il a fait des schémas dans sa tête, pour chaque situation, savoir comment réagir, pour bien s’intégrer.

L’enfance, l’adolescence ont été au final plutôt calme, si ce n’est cette foutue intégration sociale où il galérait jour après jour, où il progressait, mais pas assez vite. Pourtant, il fallait qu’il y arrive, absolument. Il devait rendre fier son père, sa famille. Il n’avait pas le choix, déjà tout gosse il savait qu’il allait devoir devenir gardien, et cela ne lui plaisait pas : le monde extérieur était bien trop vaste, avec trop de monde, trop d’interaction. Lui il aurait préférait pouvoir rester enfermer chez lui à apprendre les langues, ou la médecine. Mais il n’y avait pas de choix possible. Certains se seraient battus, mais n’aimant pas le confit, il préféra suivre cette voie tracée. C’était plus simple, et puis,  il était résolu,  c’était comme ça. c’était comme ça, il ne fallait pas chercher midi à quatorze heures.

Il tapait nerveusement ses doigts contre ses jambes à un rythme régulier, les yeux fixés sur l’horloge du salon. Ils étaient en retard, tous en retard et cela le mettait dans un état de nerf insensé. Du haut de ses cinq ans, il semblait le seul à vouloir être à l’heure pour la sortie dominicale alors qu’il détestait ces moments. Le grand air, l’étendue d’herbe, le monde tout cela était effrayant et il avait toujours peur de faire une bêtise, de ne pas agir comme il le faut, ou de dire quelque chose qu’il ne le faut pas. Cela était déjà arrivé de nombreuses fois. Peu semblaient le comprendre. Dix minutes. Cela faisait dix minutes qu’ils auraient déjà dû partir, ils allaient être en retard, pour tout le reste de la journée, totalement décalés. Toujours en proie au stress, il s’était mis à faire les cent pas  dans le salon, tout en parlant tout bas, tout seul, trop rapidement pour que quelqu’un puisse réellement comprendre s’il arrivait dans la pièce. Cette personne ne tarda pas à apparaitre d’ailleurs : c’était sa mère. Il avait du mal à comprendre l’expression de son visage et essaya de chercher dans ses souvenirs si c’était plutôt bon ou mauvais signe. Plongé dans ses pensées, il ne l’avait pas vu arriver, elle s’était accroupie en face de lui, probablement pour le calmer, il ne s’était même pas rendu compte qu’il en tremblait presque d’énervement de ce retard. Elle lui glissa quelques mots, mais là encore il n’écouta pas vraiment, ou plutôt il n’eut pas le temps de les intégrer, qu’elle avait voulu l’éteindre doucement. Pourtant, elle savait que ce n’était pas une chose à faire, pourtant elle savait qu’il détestait, qu’il en était presque phobique, qu’il réagissait toujours étrangement à cela. Elle le savait, mais c’était l’instinct d’une mère –même si elle n’était pas la mère biologique-. En sentant le contact de ses mains contre lui, il se raidit, et une totale sensation de malaise l’envahit, ça en était presque douloureux, il avait l’impression que ce contact le brûlait presque à l’endroit où elle avait ses mains. Et il perdit pied, ne se rendant pas encore compte que sa réaction était totalement inappropriée –il l’apprendrait tout cela plus tard, mais les sensations resteraient les mêmes-… Et il mit plus d’une heure à arriver à se calmer, personne ne comprenant ce qu’il avait exactement : il n’était pas souffrant, rien d’étrange ne s’était passé…

Et à 16 ans comme tous les hommes de la famille il entra dans la Garde. Même si ce métier ne lui convenait pas, il suivit sagement les instructions de son "tuteur" pour pour entrer sur le terrain, pour apprendre sur le tas. Comme il l'avait fait jusque là il continua dans le mimétisme essayant de bien comprendre ce qu'il fallait faire suivant chaque situation, évaluer toutes les choses possibles. Son pauvre instructeur n'était pas tombé sur l'élève le plus facile mais il sembla se faire peu à peu au caractère un peu inhabituel de l'adolescent. Au moins Gethin avait le mérite de bien savoir observer et d'analyser la situation plutôt que de foncer sans réfléchir.

Avec le temps il s'était fait à ce métier même si tous les imprévus avaient tendance à le rendre nerveux comme pas permis, même si lorsqu'il était confronté a une situation qu'il n'avait jamais observé il avait parfois du mal à réagir ne sachant pas vraiment ce que l'on attend de lui. Heureusement comparé à d'autres lieux des USA Aberdeen était quand même une ville relativement calme... en oubliant les suicides de certaines servantes, mais après tout c'était à elles qu'elles faisaient du mal... alors cela ne le regardait pas franchement même s'il ne comprenait pas  comment est-ce que l'on pouvait en arriver là. Surtout avec un toit et un métier, surtout qu'elles avaient de quoi se nourrir et que, de son point de vue, elles n'étaient pas maltraitées. Non vraiment il ne comprenait pas un tel comportement vu leurs conditions de vie.
Après tout, lui n'avait pas eu le choix de métier, et ayant du mal avec les contacts physiques et les imprévus... il y avait de quoi de sentir mal. Pourtant si lui n'attentait mas à sa vie et n'y avait songé ce n'était pas logique que d'autres veuillent le faire.

Il y avait eu également l'apprentissage des armes. Chose dont il n'était pas fan... la violence, le bruit et l'irrémédiabilité du coup suivant où on visait rendait cet engin un peu trop.... disons gênant, encombrant aussi bien pour l'esprit que par la taille que cela représentait lorsqu'il se baladait avec pendant ses gardes. Il avait l'impression d'avoir une démarche plus lourde et plus gauche. Et le temps de bien viser sans faire de dommages c'était risqué et une perte de temps. Mais qu'est-ce qu'il pouvait dire ? Pas grand-chose alors il préférait simplement se taire et obéir comme le faisait tous les autres.

C’était au départ un jour comme un autre, la routine et le train-train quotidien qu’il affectionnait tant. Il n’y avait pas trop de souci, tout était calme pendant ses gardes, seulement il  commença à il y avoir une rixe entre deux marchands,  quelque chose qui commençait à prendre de l’ampleur car il y avait déjà des citoyens autour qui observaient la scène l’air intéressé. Il fallait séparer les deux opposants avant que quelqu’un soit blessé, il en choisit et son binôme un autre. Déjà l’idée de devoir empoigner le type ne l’enchantait guère, d’autant plus que ses gestes étaient amples, mais il devait le faire. C’était son devoir. Il l’avait donc saisi, probablement avec moins de virulence qu’il aurait dû car l’autre type, probablement nerveux, pensant qu’on allait l’attaquer, se retourna vivement et lui enfonça un petit couteau dans l’épaule. Avant que Gethin ait pu réagir d’une quelconque façon, son binôme avait déjà foncé sur son agresseur, pour le maintenir au sol le temps que les renforts arrivent.
Il y avait certes cette douleur assez sourde, mais c’était plus le sang qu’il perdait que le gênait. Il  restait étrangement calme, comme si ce n’était pas grand-chose. Pourtant il savait que la plupart des gens auraient soit hurlé de douleur, soit aurait hurlé contre la personne qui leur avait infligé ça, lui n’arrivait juste pas à savoir comment est-ce qu’il serait normal qu’il réagisse, qu’est-ce que l’on attendait de lui. D’autres personnes de la Garde ne tardèrent pas à arriver et son binôme le rejoignit l’air inquiet. "Ne t’inquiètes pas, ça va. C’est profond, mais rien de vital, ça a probablement touché le muscle de l’épaule. Il faut que tu m’emmènes à  l’hôpital, je perds beaucoup de sang et je ne veux pas tomber dans les pommes. On y va ?" Il avait beau haïr ces endroits, il savait que c’était le seul moyen d’être correctement soigné… et puis maintenant que le renfort était là, ils pouvaient s’en aller le temps de se faire soigner sans s’attirer probablement trop d’ennuis.

C'est également plus ou moins à cette époque -lorsqu'il entra dans la Garde- qu'il prit son indépendance, chose à la fois excitante mais également perturbante pour quelqu'un qui n'aime pas que l'on change ses repères. Les débuts furent difficiles et angoissants mais il trouva rapidement beaucoup d'avantages : il pouvait se gérer comme il le souhaitait sans aucun souci. Ainsi il peut mener sa vie selon ses préférences, organisant tout un emploi du temps en dehors de ses horaires se boulot.  Il voit à peu près chaque semaine chaque membre de sa famille de qui il est resté proche même s'il n'a jamais été franchement très démonstratif là-dessus ! Parait-il qu'il ressemble énormément à son père sur cette caractéristique !!


Heureusement pour lui, il n’était pas né de sexe féminin. Heureusement pour lui, il n’y aurait pas de mariage arrangé, ou forcé. Il pourrait se trouvait une femme, s’il le voulait, quand il en avait envie… Et forcément, lorsqu’on a du mal avec le contact physique et avec tout ce qui est sentiment/ressenti, on est mal parti pour faire une relation saine et durable. Bien sûr, s’il bosse bien, on pourra lui « proposer » une femme, mais pour quel avenir ? Pour qu’elle soit malheureuse et lui mal à l’aise en sa présence ? Cela ne sert à rien de son point de vue actuel… Pour l’instant il se trouve mieux seul, la journée est déjà pavée d’embuches, de serrages de mains, de contacts non voulus, alors ce n’est pas la peine de se rajouter une épine dans le pied une fois rentré dans son petit nid douillet.
Sa vie actuelle, bien que loin d’être parfaite, lui convient parfaitement, probablement aussi par ce qu’il a toujours su à quoi s’attendre et qu’il s’y est fait avec le temps, et par obligation, qu’il s’est depuis tout petit rentré cela dans la tête, comme une de ses petites cases qu’il se créait.